Un climat politique toxique : quand l’actualité pèse sur le moral des Français

Un climat politique toxique : quand l’actualité pèse sur le moral des Français

En 2025, la France traverse une période politique particulièrement instable. Ce climat anxiogène agit comme un poids toxique sur notre quotidien.

Des émotions négatives en forte hausse

Selon une enquête menée en 2025, les émotions dominantes chez les Français sont le désespoir (39 %), la colère (38 %) et la honte (38 %). Ces chiffres traduisent une perte de repères et une difficulté croissante à se projeter dans l’avenir. La situation politique actuelle, marquée par des divisions profondes et des scénarios institutionnels incertains, alimente ce climat délétère.

Une confiance en chute libre

Seuls 26 % des Français déclarent avoir confiance dans la politique, et 23 % dans le gouvernement. L’Assemblée nationale, quant à elle, n’inspire confiance qu’à 24 % des citoyens. Ce rejet massif des institutions crée un sentiment d’abandon et de solitude démocratique.

Un impact réel sur notre santé mentale

Ce climat politique pesant n’est pas sans conséquences sur la santé mentale. Cela montre que 78 % des Français jugent la situation politique actuelle « grave », et 71 % estiment que la démocratie ne fonctionne pas bien. Les sentiments de méfiance, de lassitude et de morosité dominent. Ce stress politique chronique peut entraîner fatigue, anxiété, voire désengagement social.

Une pièce sans fin

Chaque semaine, un nouveau rebondissement. Une crise, une polémique, une déclaration qui divise. On ne sait plus si on regarde un journal ou une série politique dystopique. Les institutions vacillent, les repères s’effondrent, et les citoyens encaissent.

Que faire face à ce climat ?

  • S’informer avec discernement : éviter les sources anxiogènes ou sensationnalistes.
  • Exprimer ses émotions : en parler avec des proches ou des professionnels peut soulager.
  • S’engager localement : retrouver du sens dans l’action citoyenne de proximité.
  • Prendre du recul : se rappeler que les crises sont cycliques et que le changement est possible.

La politique devrait être un outil, pas une arme. Un espace de construction, pas de destruction. Si elle devient toxique, c’est à nous de la purifier. Pas seuls, mais ensemble. Parce que le poids, on peut le partager. Et le transformer.